Multimédia sur la toile ou pourquoi le HTML5 remplace Flash

Adobe Flash est à la fois un format de fichier et un langage de programmation (action script). Flash permet de produire de très riches contenus pour le web, animations, vidéo, interactivité, contenu dynamique… Dès qu’il s’agissait d’avoir une petite animation, un jeu ou même un « full site » dynamique, les atouts de Flash l’ont imposé comme passage obligé en développement web, pendant les années 2000 jusqu’il y a peu.

Faille 1 : iOs

Apple a délibérément omis d’intégrer le player Flash dans ses applications iOS depuis leur avènement. Des raisons de politiques commerciales sont souvent évoquées, à raison, mais la gourmandise de flash en ressources matérielles est certainement également à pointer du doigt.

Faille 2 : les standards

Bien que Flash soit encore largement utilisé sur la toile, il ne fait pas partie des normes du W3C et donc n’est pas reconnu « officiellement » comme faisant partie des standards de l’internet. La présence obligatoire d’un plugin pour que le navigateur puisse le faire « tourner » a été un frein supplémentaire à son développement. Enfin, Google a longtemps refusé de référencer le contenu des animations développées en Flash. Les sites développés sur cette plateforme ont dû rivaliser d’ingéniosité pour arriver à se faire référencer via le conteneur HTML de l’animation.

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Faille 3 : la sécurité

La nature même de Flash en fait un vivier parfait pour les attaques virales, chevaux de Troie et autres logiciels espions. L’incessant cortège de mises à jour du plugin témoigne de cette fragilité. D’autre part, Flash a longtemps pu accéder au micro et à la webcam de l’utilisateur sans lui demander son avis.

HTML5 fait mieux ?

Globalement, oui.

Tous les navigateurs sur desktop, tablettes ou smartphones modernes savent lire et exécuter ce standard sans avoir recours à un plugin externe. Si on prend l’exemple des bannières publicitaires qui sont toutes en train de basculer du flash vers HTML5, le code décrivant l’animation est « en dur » dans la page HTML, ou appelé dans un fichier JavaScript, comme une feuille de style ou une image.

Flash permet de très grandes possibilités d’animations et d’interactivité, mais les outils dont les infographistes disposent aujourd’hui pour développer en HTML5 sont de plus en plus performants et l’écart se ressert de plus en plus.

Enfin, de plus en plus de régies publicitaires, s’interdisent purement et simplement l’emploi du Flash pour les campagnes de leurs annonceurs, ce qui a l’avantage de mettre court à la discussion.

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